Détails :

Année : 2022

Label : Brilliant Classics

Œuvres de : Georg Friedrich Handel

Interprètes :
Andrius Puskunigis, hautbois & haubois d’amour
Vincent Bernhardt, clavecin & direction
Orchestre de chambre de Klaipėda

Durée : 1 h 04 min – 22 pistes

Disponible sur :


Cet album est consacré à la musique concertante de Haendel pour hautbois solo, dont seuls quelques concertos ont survécu. Haendel aimait particulièrement cet instrument et lui a attribué de nombreux solos dans ses oratorios, ses opéras, ses concerti grossi et ses sonates. Il aurait même déclaré à propos de ses premières œuvres pour hautbois : « À l’époque, j’écrivais comme le D-v [Diable], mais principalement pour le hautbois, qui était mon instrument préféré ».

Ses quelque 20 concertos pour instrument soliste sont principalement destinés à l’orgue et ne comprennent qu’un concerto pour violon et trois concertos pour hautbois (HWV 301, 302a et 287). Ce dernier, présenté ici, est le plus connu, car il est également transcrit pour d’autres instruments.

D’autres concertos pour hautbois ont été attribués à Haendel par les musicologues Fritz Stein et Fulvio & Sandro Caldini : un en mi bémol majeur et deux autres, tous deux présentés ici en première mondiale, en do mineur.

Les 6 Concerti grossi Op.3 constituent la première collection imprimée de compositions orchestrales de Haendel. Anciennement connu sous le nom de “concertos pour hautbois”, le volume a été publié par John Walsh en 1734 – pas nécessairement à l’initiative du compositeur – à partir d’une variété de pièces composées sur une période d’une vingtaine d’années. L’orchestration de l’édition Walsh est particulièrement peu convaincante, avec de nombreuses doublures d’octaves et une quasi-absence d’éléments typiques du style concertant. Vincent Bernhardt a donc proposé une nouvelle instrumentation, organisée selon le principe du dialogue entre les groupes qui caractérise le langage concertant de cette époque. Un prélude improvisé au théorbe précède l’œuvre.

Pour élargir le répertoire pour hautbois de Haendel, les artistes ont façonné deux concertos, pour hautbois et hautbois d’amour, à partir de huit mouvements choisis qui sont essentiellement construits sur des airs de castrats tirés des opéras, dans la lignée des pasticcios créés à l’époque de Haendel.

Cet album présente le corpus des concertos pour hautbois de George Frideric Handel (1685-1759), dont malheureusement peu d’œuvres originales nous sont parvenues. Le compositeur affectionnait pourtant particulièrement cet instrument, dont il apprit à jouer auprès de son professeur, l’organiste Friedrich Zachow. Il lui a donné de nombreux solos dans des oratorios, des opéras, des concerti grossi et des sonates, et on rapporte qu’il a dit de ses premières œuvres pour hautbois : « À l’époque, j’écrivais comme le D-v [le diable], mais principalement pour le hautbois, qui était mon instrument favori. »

Le concerto pour hautbois en sol mineur est son œuvre la plus connue. En outre, nous entendons deux concerto-pasticcio pour hautbois et cordes, un concerto a cinque en do mineur, un concerto en do mineur et l’adaptation du concerto grosso op. 3 n° 3 pour hautbois et cordes.

Excellentes performances d’Andrius Puskunigis et de l’Orchestre de Chambre de Klaipėda, qui respectent les principes de la pratique d’interprétation historiquement éclairée tout en jouant sur des instruments modernes. Le précédent enregistrement de Puskunigis des concertos pour hautbois de Bach (BC 94991) et de Telemann a reçu d’excellentes critiques, louant sa vitalité, sa flexibilité et sa « Spielfreude ».


Extraits de l’album :